Celestia, un tumultueux voyage dans les nuages
Celestia est un monde des cieux dans lequel il y a plein de cités emplies de trésor… Embarquez dans un voyage où le risque est grand mais la récompense également. Depuis Heolia la cité des vents, en passant par la sauvage Kanopea, le route est longue jusqu’à Meiji, la plus belle des neufs cités volantes.
Un aéronef qui a le crash facile
Celestia est un jeu vraiment très agréable visuellement : l’aéronef, tout en carton, vient embarquer les jetons des joueurs pour les amener d’une cité à l’autre, qui sont elles-mêmes superbement illustrées.
Le but du jeu : obtenir 50 points de trésor en parcourant les différentes cités de Celestia.
Un stop ou encore joliment présenté
Dans Celestia, vous incarnez donc un aventurier qui embarque dans un aéronef pour pouvoir aller chercher des trésors les plus beaux les uns que les autres. Pour que l’aéronef puisse avancer, il faudra jeter des dés et donner les cartes équipements demandées par le jet. Le capitaine de l’aéronef lance alors les dés, et ce sont aux joueurs suivants de savoir s’ils décident de quitter le navire ou non.
Quitter le navire et prendre un trésor
S’ils descendent, ils prennent un trésor de la cité dans laquelle ils débarquent, et ne participent plus au voyage jusqu’au crash prochain.
Continuer le voyage
Une fois que chaque passager a décidé, le capitaine révèle s’il a les équipements nécessaires ou pas.
Il est à noter que les cartes équipements ne sont pas toutes aussi fréquentes les unes que les autres : en effet, normal que l’on trouve plus de nuages que de sabres de pirate dans un aéronef ! C’est donc un point à garder en tête lors de sa décision 😉
Au moment de la révélation, deux cas peuvent se présenter :
- Si le capitaine a les équipements, c’est parfait, il s’en défausse et l’aéronef est déplacé sur la cité suivante avec tous les passagers restés en jeux ainsi que le capitaine
- S’il ne les a pas, il le dit, l’aéronef se crashe, et c’est le drame, il faut recommencer à la première cité (et penser alors à piocher une nouvelle carte équipement).
Une fois la révélation effectuée, le voyage continue avec un nouveau capitaine (le joueur suivant dans l’ordre du tour, à la condition qu’il soit encore dans l’engin).
De quoi pimenter un peu le jeu…
Évidemment, quelques cartes pouvoir viennent proposer un peu plus d’interaction entre les joueurs :
- Jetpack : “moi j’m’en fous, j’me casse, et avec un trésor !” permet de ne pas repartir bredouille en cas de crash de l’aéronef
- Itinéraire bis : pas de bol, le capitaine n’a pas les équipements nécessaires pour éviter le crash de l’aéronef. Qu’à cela ne tienne, cette carte permet de lui faire relancer les dés de son choix !
- Débarquement : un joueur vous embête un peu trop et vous souhaitez le jeter par-dessus bord ? C’est possible ! Il repartira quand même avec un trésor de la cité mais ne continuera pas le voyage avec vous.
- Coup dur : oblige le capitaine à relancer tous les dés qui ont une face blanche. “Non mais faut pas déconner, vous allez quand même pas continuer sans moi !”
- Turbo : remplace n’importe quel équipement. Indispensable !
La carte longue vue
En bonus, dans les quatre premières cités s’est glissée une carte “longue vue”. Elle est indispensable, car elle permet à n’importe quel joueur, capitaine ou passager, d’aller dans la cité suivante sans les équipements requis. Sa valeur en trésor par contre est toujours de 2, quelle que soit la cité dans laquelle elle a été piochée. Faut pas déconner quand même 😉
Atteindre les 50 points
Pour arriver victorieux au bout du voyage, il faudra donc savoir subtilement mesurer s’il faut suivre ses co-équipiers, ou non. Il est souvent nécessaire de se souvenir de ce que n’a pas pu défausser précédemment un joueur, car il y a peu de chance qu’il l’ait pioché entre temps (on ne pioche que quand l’aéronef se crashe… ce qui arrive souvent, certes, mais pas assez pour se faire une main énorme). La dernière cité vaut 25 points, mais il est très rare de l’atteindre. Alors, qu’est-ce qu’il vaut mieux ? Faire confiance ou quitter le navire ?
Quelques photos
Notre avis
Celestia est un jeu particulièrement beau, il offre le même effet “wow” qu’un Colt Express, et c’est vraiment une belle surprise de ce point de vue. Bravo à Blam Édition (de gentils savoyards, d’ailleurs 😉 ) pour qui c’est le premier jeu. On a hâte de voir ce que donnent les autres !
En terme de mécaniques de jeu, il est suffisamment bien rythmé pour créer du suspense sans ennui. Bref, une belle surprise que l’on conseillera à des joueurs peu expérimentés comme aux autres. Il rentre parfaitement dans la catégorie “jeux adaptés pour toute la famille” !
💕 On adore
- Son aspect visuel : les illustrations et l’aéronef à monter au dépunchage
- La qualité du matériel
- Le côté stop ou encore très bien amené avec la poursuite ou non du voyage
- Les cartes pouvoir qui amènent un côté un peu
puputefourbe (mais qui ne sont peut-être pas assez fréquentes à mon goût !)
🤔 On déplore
- L’intérieur de la boîte de jeu qui mériterait d’être un peu mieux conçu pour ranger les bonnes choses au bon endroit
- Les tours un peu longuets quand on est descendu de l’aéronef et qu’il avance sans nous
- On aimerait un peu plus d’interactions avec les joueurs avec plus de cartes pouvoirs
Celestia en vidéo
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